Club de Lecture Chrétienne

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Journal d'un marcheur


Recherche de direction

La Bible nous dit que Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu. Il créa l'homme et la femme.  Genèse 1.27

Entre autres, cela veut aussi dire que Dieu créa l’homme avec une grande intelligence, avec une capacité d’analyse.

 

 

                            

 

 

Je suis toujours dérouté quand j’entends des chrétiens dire qu’ils attendent « le feu vert de Dieu » pour prendre une décision, et faire ce qui normalement relève de la logique, de l’intelligence que Dieu nous a donnée.

On entend dire des fois :

  • « Je voudrais bien parler à mes collègues du salut en Jésus, mais Dieu ne m’a pas encore donné le feu vert. »
  • « J’ai prié, mais je n’ai pas reçu de réponse de Dieu dans ce domaine. »
  • « J’attends que Dieu me le dise clairement. »

Si une telle démarche peut être admise chez certains qui ont récement découvert le salut de Dieu en Jésus, il est désolant que ceux qui marchent avec Dieu depuis des années tiennent encore ce langage.

 

Jésus a déclaré à ses disciples :  Jean 16.13 Quand il sera venu, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car ses paroles ne viendront pas de lui-même, mais il parlera de tout ce qu’il aura entendu et vous annoncera les choses à venir.

 

ou Jean 14.26 Mais le Consolateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, c’est lui qui vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que moi je vous ai dit. 

 

 

 

 

                             

 

Il est tout à fait louable de rechercher la volonté, la direction de Dieu, mais bien souvent, cette direction, cette volonté nous est déjà donnée dans la Bible.

Pour évangéliser, être des témoins de Christ, nous n’avons pas besoin d’attendre un feu vert. Il y a l’orde : « allez.» C’est en voulant ignorer cet ordre que nous recherchons toutes sortes de prétextes.

 

D’autres chrétiens ne marchent qu’à coup de prophéties. Je crois aux prophéties, je crois que Dieu parle par ce moyen à son peuple, mais je crois qu’il a aussi donné à l’homme une grande intelligence, une capacité d’analyse.  C’est faire injure à Dieu que de ne pas utiliser cette intelligence pour faire nos choix.

En ne le faisant pas, nous nous déresponsabilisons et lui faisons porter la responsabilité de nos indécisions.

 

         

                             

 

Feu vert ou feu rouge ?

Quand vous prenez votre voiture pour aller d’un point A à un point B, vous avez sur la route des panneaux de circulation, de direction. Parfois, vous avez aussi des feux tricolores. Vous est-il déjà arrivé de vous arrêter sur une route sans feux tricolores et d’attendre que le feu vert s’allume pour aller de l’avant? C’est insensé, me direz-vous. C’est pourtant ce que nous faisons quelques fois.

Ne cherchons pas un feu vert sur l'autoroute!

« Dieu ne m’a pas donné le feu vert. » Sur la route, notre intelligence et le code de la route nous disent que tant qu’il n’y a pas un obstacle ou un feu rouge, c’est que la route est libre et que nous pouvons y aller sans problème. Donc, au lieu d’attendre un feu vert, osons avancer tant qu’il n’y a pas de feu rouge. Et si ce feu rouge doit s’allumer, je peux vous assurer que dans le brouillard le plus épais, vous le verrez.

Un autre exemple:

Lors de l'embauche d'un collaborateur, certains se trouvent aussi dans cette situation face à un candidat. En utilisant la super intelligence et le discernement que Dieu nous a donné, nous pouvons nous poser les questions suivantes :

   - Cette personne a-t-elle les compétences requises pour ce poste?

   - Répond-t-elle aux critères fixés?

   - Quelles sont ses motivations?

   - Peut-elle apporter une plus-value?

   - A-t-elle l'esprit d'équipe?

Ces questions constituent déjà un filtre puissant, et nous permettront soit de dire "stop", soit d'aller de l'avant. Ce ne sont ni des feux verts, ni des feux rouges, mais des panneaux de signalisation. 

 

Arrêtons donc de chercher des excuses à notre inaction, à nos indécisions et à vouloir les justifier en rendant Dieu coupable de ne pas avoir allumé de feu vert!

 


10/03/2018
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Reprendre la marche

Dans nos exercices physiques, comme dans notre marche avec Dieu, il arrive des fois, où pour X raisons, on s'arrête sur le bord de la route et on laisse passer le temps. Disons simplement, qu'il n'appartient à qui que ce soit de porter un jugement de valeur sur ce moment "de relâchement" que nous traversons, surtout si cette personne n'a pas, ce qui est généralement le cas, tous les éléments en main.

 

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Pour des raisons de santé, j'ai dû interrompre ma marche matinale pendant deux mois. Cette semaine, je m'y suis remis, mais après ce temps de"non effort", il a fallut remettre la machine en route, retrouver les bons réflexes, les bons mouvements, la vitesse adaptée.

Il m'est arrivé de connaître cette même situation dans ma vie chrétienne. Pour des raisons que je pouvais justifier, comme ce fut le cas pour l'arrêt de ma marche matinale, j'ai un temps mis en cale sèche ma marche chrétienne. Si j'utilise le terme de cale sèche, c'est que cela dépeint parfaitement la situation du chrétien qui s'éloigne , mets de la distance dans ses relations avec Dieu. 

Quand un bateau est en cale sèche, il est isolé des autres embarcations, il n'est plus dans son élément et pour tenir debout, il s'appuie sur des béquilles.

 

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Reprendre sa marche après un temps d'arrêt, que ce soit physiquement ou spirituellement, cela n'est pas toujours facile. On a souvent besoin d'encouragements, de ces encouragements qui créent la motivation, de cette motivation qui nous pousse vers un objectif. 

Quand depuis un certains temps, nous n'avons pas pris du temps pour lire la Bible, pour prier, que nous avons négligé d'aller à l'église, il n'est pas facile de remettre le pied à l'étrier. Allons y un pas à la fois, n'essayons pas de brûler les étapes, de rattraper le temps perdu. Le rythme reviendra au fur et à mesure de nos efforts.

En reprenant ma marche, j'étais bien en-dessous de mes 7 Km/heure, mais je n'ai pas misé sur la vitesse, mais sur l'endurance. L'apôtre Paul a dit à Timothée : "J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course. j'ai gardé la foi." (http://www.topchretien.com/topbible/2-timothee.4.7/S21/). Peu lui importait d'être le premier, d'aller plus vite que les autres, son objectif était d'achever la course.

Une chose importante que nous devons toujours avoir en mémoire, c'est que nous ne sommes JAMAIS seuls. Il y a quelques mois, j'ai rencontré une personne que je n'avais pas revue depuis 40 ans, et elle m'a dit :"Henry, depuis 40 ans je n'ai jamais cessé de prier pour toi et pour tes soeurs." Je peux vous dire chers amis, ça fait du bien de l'entendre.

Aujourd'hui, moi, je veux tout simplement te dire :"recommence ta marche, tu n'es pas seul(e), plusieurs prient pour toi."
 


22/07/2016
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Garder les bonnes habitudes

Ces derniers jours, j'ai un peu négligé ma marche quotidienne. Bien sûr, je pourrais trouver plusieurs excuses à cela, la fatigue, le froid, d'autres obligations ... Mais mon corps s'est chargé de me rappeler qu'il avait besoin d'exercice physique. Mes muscles lombaires ont commencés à être douloureux, et m'ont amenés à reprendre mes marches. 

 

 

 

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Où est l'application spirituelle dans tout cela me direz-vous?

 

 

Tout comme les muscles lombaires sont là pour soutenir et fortifier notre colonne vertébrale et nous faire tenir bien droit,  (il faut donc les garder en bonnes santé au moyen d'exercices physiques), notre communion avec Dieu, nos rendez-vous quotidiens avec lui, nous maintiennent fermes en lui. Ne négligeons donc pas ces moments! "Tenir Ferme" était une préoccupation première de l'apôtre Paul à l'égard des chrétiens. "Demeurez fermes dans la foi, tenez fermes, vous demeurez fermes dans le Seigneur, afin de tenir ferme, vous êtes fermes ..."

 

Spirituellement, si nous voulons tenir fermes en toutes circonstances, nous devons aussi nous fortifier par de bonnes habitudes. Lire la Bible, Parole de notre Dieu créateur, et passer du temps dans la prière, c'est le secret de la force de tout chrétien. Prendre un rendez-vous régulier avec Dieu est le plus sûr moyen de demeurer ferme et de grandir dans ses bénédictions.

En négligeant cette bonne habitude, nous nous exposons à des souffrances, à des insuffisances, à des carences, et tout cela peut nous conduire à une vie loin de notre Seigneur.

 

Qu'au dernier jour de ma vie, je puisse dire comme l'apôtre Paul: "J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi."

 

 

 


24/10/2015
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Le chanfrein

Le chanfrein

Au cours d’une réunion de prière, alors que nous intercédions  pour l’unité de l’Eglise et des chrétiens en particulier, Dieu m’a parlé par l’image du chanfrein. C’est là une pratique que je connais bien, puisque ma première formation est la soudure. Quel rapport avec l’unité des chrétiens me direz-vous ? Elle est pourtant bien simple et visible à l’œil nu, si je peux dire. Ci-dessous je vous ai mis un exemple de ce qu’est un  chanfrein.

 

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Si on veut unir ensemble deux plaques de métal d’une épaisseur plus ou moins importante, en les soudant ensemble, il y a trois possibilités.

  1. On les met côte à côte, et on soude. L’inconvénient en procédant de cette manière est que la soudure ne va pas agir de part en part et unir l’ensemble de ces deux plaques.

  2. On peut les souder premièrement d’un côté, puis les retourner et recommencer de l’autre. Là non plus, ce n’est pas l’idéal, car entre les deux soudures, il y aura un cœur vide, ce qui va représenter une grande faiblesse.

  3. L’idéal est donc de faire un chanfrein, C’est-à-dire, tailler  en biseau une partie de chacune des plaques comme ci-dessus. Ainsi, la première passe de soudure non seulement unira la base des plaques, mais les traversera aussi. Après, des passages successives rempliront le vide jusqu’à faire des deux une seule et même plaque.

Je crois que c’est ainsi que Dieu veut que nous soyons unis l’un à l’autre.

 

Si nous optons pour la première solution, ce ne sera malheureusement qu'une unité de surface. Nous pourrons tromper beaucoup de gens, et nous tromper nous même. Mais un jour sous l'effet des coups répétés, des chocs, de l'épreuve, ce qui semblait unité se brisera.

La deuxième solution laissera au centre de cette unité, un vide, un coeur vide. Pourtant vu par les hommes, cela ressemblera à une belle unité, mais Dieu lui, il connait le coeur des hommes.

Pour souder ces deux plaques, ont utilisera l'arc électrique. Il faut savoir que la température de cet arc est de 1500°C, cela pour fondre l'acier dont la température de fusion est de 1482°C. L'arc électrique, tout en consumant la baguette, va faire fondre une partie des deux plaques, et fusionner ces trois éléments. L'amour de Dieu est là pour nous unir, et sa sainteté pour brûler en nous tout ce qui peut empêcher que le corps de Christ soit uni.

 

Nous dépouiller d’une partie de nous-même pour l’unité du corps de Christ nous rendra encore plus fort et étendra notre champ d’action. Ce n’est certes pas toujours facile pour nous de laisser l’Esprit agir en nous et couper ce qui doit l’être, mais le résultat en vaut la peine.

Que tu sois béni, membre du corps de Christ.


01/10/2015
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Une chaîne d'amour

Une chaîne d’amour

 

Un jour, sur ma route, j’ai rencontré un étrange convoi. C’était des chenilles, il y en avait peut-être une centaine. Elles traversaient la route en se tenant accrochées l’une à l’autre.

 

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J’ai imaginé qu’à la tête du convoi, il devait se trouver le chef, celui qui savait où il allait, là où il conduisait sa colonie. Je me suis dit qu’au milieu, il devait y avoir les plus faibles, les plus fragiles, les plus vulnérables et qu’en fin de ligne, des costauds qui encourageaient celles qui étaient fatiguées et découragées.

N’est-ce pas là aussi une très belle image de l’Eglise ?

Devant, le berger qui conduit l’église de Christ vers de verts pâturages, un dirigeant spirituel qui sait où il va et où il conduit le peuple de Dieu. Qui connait la route et la bonne direction. Merci Seigneur pour de tels serviteurs ! Merci aussi pour ces chrétiens affermis qui encadrent les plus faibles, les encouragent, leur fait éviter les pièges de la route. Merci pour cette chaîne d’amour. Et si cette chaîne pour une raison quelconque venait à se briser, j’ai imaginé ces chenilles criant à ceux qui sont devant de ralentir la vitesse, et un, deux trois  costaud venir prêter main forte à celles qui s’étaient décrochées.

Ce matin-là, ces chenilles m’ont transmis ce message d'amour et d'unité que je vous transmets à mon tour.


29/08/2015
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